La classe coopérative, par les pratiques déployées tant au niveau des enseignants qu'au niveau des élèves, permet de positionner tous les élèves en situation de réussite, quelle que soit leur origine géographique ou sociale.

Une classe coopérative est une classe où l’élève est considéré comme citoyen et acteur de son apprentissage et où l’enseignant n’est pas considéré comme étant la seule source du savoir. Avec une classe coopérative, les élèves apprennent en s’exprimant et en confrontant leurs points de vue, en s’entraidant, en allant chercher des informations par eux-mêmes et en menant des projets. Les temps personnels et collectifs alternent. Lors de ces derniers, différentes missions sont transmises à chaque élève (porte-parole, secrétaire, gestionnaire du temps, etc.). Celles-ci se complètent et facilitent la coopération.

Une classe coopérative ne peut fonctionner sans une structure initiale bâtie par l’enseignant, en concertation avec les élèves :

  • cadre sécurisant,

  • règles construites lors de conseils coopératifs,

  • tutorat,

  • instauration d’espaces et de temps de parole, d’écoute et d’expressions (l'exemple de l'outil coopératif "Le Quoi de neuf ?"),

  • mise en place de plans de travail…

D’autres outils organisationnels peuvent compléter ces premiers éléments :

  • les sociogrammes pour les mises en groupe,

  • les codes sonores, passeports ou tétra'aides pour préciser le cadre de travail et permettre la manifestation des besoins,

  • les boîtes aux lettres pour soumettre des productions,

  • les ceintures de compétences pour représenter les progressions et s'entraider,

  • le marché des connaissances pour partager.

La classe coopérative rend autonome, responsabilise et renforce les solidarités.

Classes coopérantes

 La coopération ne va pas de soi. Elle se prépare.